Renégocier son prêt : quelle elle est la marche à suivre ?

Renégocier son prêt : quelle elle est la marche à suivre ?

Renégocier son prêt : quelle elle est la marche à suivre ?

 

Lorsque les taux d’emprunt baissent, il est préférable d’opter pour une renégociation des termes du contrat. Voici tout ce qu’il y a lieu de savoir sur la renégociation d’un crédit.

Faut-il vraiment renégocier son prêt immobilier ?

Bien sûr qu’il faut renégocier son prêt immobilier. C’est d’ailleurs le bon moment pour renégocier son prêt immobilier. En effet, les taux de prêt immobiliers sont en baisse constante depuis quelques années. D’ailleurs, de nombreux foyers français l’ont compris. On constate en effet que de plus en plus de nombreux foyers français ont recours à la renégociation de prêt. Vous pouvez passer par des banques ou par des courtiers spécialisés pour revoir les termes de votre contrat de prêt.

Que faire, pour renégocier son prêt immobilier ?

Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous devez savoir comment renégocier son prêt immobilier. Dans un premier temps, il faut mettre au point un dossier solide. Celui-ci doit contenir vos dernières fiches de paye afin de montrer votre santé financière. Vous devez aussi présenter vos justificatifs d’identité, vos derniers avis d’imposition, un relevé bancaire récent, l’échéancier du crédit et des justificatifs de votre épargne ou de vos placements si vous en avez.

Quel est le bon moment pour renégocier son prêt immobilier ?

Vous pouvez renégocier de crédit immobilier dans trois situations. Lorsque les taux d’intérêt du marché immobilier dégringolent comme c’est le cas actuellement. Soit lorsque le taux d’intérêt en cours est inférieur de 0,7 à 1 % du taux auquel vous avez souscrit. Il s’agit d’une différence assez importante sur le marché. Ou soit lorsque le capital restant à rembourser est inférieur à 70 000 €.

Quels sont les frais relatifs à une renégociation de prêt ?

Contrairement à ce qu’on peut penser, il n’y a pas de frais direct lié à la renégociation d’un prêt immobilier. Toutefois, même si la banque n’applique pas de frais pour renégocier un prêt, vous aurez à payer des frais liés au dossier : ce sont les frais d’avenant. Il n’y a pas un montant fixe à payer. Cela change en fonction des établissements bancaires.

Vous aurez aussi des frais de garantie. Ils peuvent grimper jusqu’à 5 % du capital de crédit en fonction de l’établissement bancaire. Néanmoins, vous pouvez négocier une suppression de ces frais si vous devez souscrire à un petit emprunt.

Dans certains cas, vous aurez à payer des pénalités de remboursement qui ont été encadrées par la loi Scrivener pour éviter des dérives de la part des établissements financiers. Ainsi, si le changement doit subvenir après une affectation dans une autre zone géographique, un licenciement ou un décès, les pénalités ne sont plus nécessaires.

En pratique, les frais peuvent grimper très rapidement. C’est pourquoi il est bon de procéder à une simulation rachat de crédit immobilier.

Renégocier son prêt immobilier plusieurs fois : est-ce possible ?

En principe, rien ne vous interdit de renégocier votre prêt immobilier plusieurs fois successivement. Néanmoins, il convient de rappeler que cela n’est pas forcément productif. En effet, il faut que le différentiel des taux d’intérêt vaille la peine de renégocier le contrat. C’est pour cela que dans la pratique, on ne négocie pas son crédit immobilier plusieurs fois. Avant chaque renégociation, essayez de faire une simulation rachat de crédit immobilier.

N’oubliez pas de renégocier l’assurance emprunteur

L’assurance emprunteur protège à la fois l’emprunteur et le prêteur. Cette assurance représente en moyenne 31 % du coût global du crédit immobilier. Il s’agit donc d’un paramètre à ne pas négliger lorsque vous renégociez le crédit immobilier.

La baisse des taux d’intérêt des prêts immobiliers n’entraîne pas une baisse automatique du coût de l’assurance. La démarche doit être entreprise séparément.

Cela permet d’économiser des milliers d’euros

Actuellement, les banques affichent un taux de 0,4 % sur le taux annuel des assurances emprunteurs.

Il faut aussi souligner que les frais de l’assurance emprunteur dépendent de plusieurs facteurs comme votre métier.

La loi Lagarde

Cette loi adoptée en 2010. Elle stipule que les emprunteurs ont la liberté de choisir l’assurance de leur prêt immobilier. Cela donne toute la latitude à l’emprunteur pour choisir son assurance. Mais en pratique, cela pose quelques problèmes, car les particuliers ne sont pas souvent disposés à négocier séparément l’assurance et le prêt.

La loi Hamon et Sapin 2

Cette loi adoptée en mars 2014 offre une meilleure liberté aux emprunteurs face aux établissements bancaires. En effet, grâce à cette loi, les emprunteurs ont la possibilité de changer l’assurance d’emprunt dans les douze premiers mois qui suivent la signature du contrat de crédit. Si le nouvel assureur propose des termes plus avantageux, ils ont la liberté de résilier l’ancien contrat sans avoir la crainte d’être pénalisés.

La loi Bourquin

Grâce à cette loi, les particuliers ont la liberté de remettre son contrat d’assurance emprunteur en concurrence chaque année. Il faut juste veiller à avertir l’assurance deux mois à l’avance.

Il convient de noter que changer son contrat d’assurance ne permet pas de changer le choix d'un organisme de financement de son crédit.